Une deuxième fois, un deuxième regard et je me complais toujours à le voir. Toujours ces silences, si simples, si doux. Une parole utile ; c'est rare. La gnossienne qui revient, le même son ? Vraiment je ne sais pas, ce qui fait de ce film une réussite, une douceur. Certainement un de ces films qui vous replace, qui vous rappel que vous êtes. Des coïncidences, des fautes de réalisations, peut-être. La faute acceptée attachante. On a envie d'aimer la bêtise, notre bêtise. La difficulté de simplement profiter ; de vivre. On se sent con, moi derrière l'écran, lui derrière la caméra. Un double rôle, une double poésie. Les gens disent « je t'embrasse », deux fois ; ou « bisous, je t'embrasse ». Une répétition agréable, la première fois on le pense, la seconde on le ressent. Des bribes d'une vie sans sens. Touche, effleure, il évoque, je répète ; je m'y plais. On répète ce qui est bien car, simplement c'était bien. Aimant ce qui est beau, agréable, je dis. La parole faconde d'un film muet, écoute. Les choses se font, écoute. On y participe une première fois, une deuxième. Un retour en arrière on reregarde des photos souvenirs. Un passé qui nous appartient, sans doute la seule chose. Le reste avance, on court derrière à se demander si on va avoir ce qu'on voulait. Quoi ? On ne voulait rien, on court après. Bande de jeunes cons attardés et aime, tant mieux. THOMAS MOGHARAEI
samedi 1 novembre 2008
Culture - Paris by night
Libellés : Culture
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