samedi 29 décembre 2007

Les Petites Histoires - J'ai Une Question

Dans l’écriture d’un jeune adolescent encore plein de fougue et libre d’écrire ce que bon lui semble, on trouvera le plus souvent des vulgarités que sa jeunesse ne lui permet pas de contenir. Alors veuillez nous excuser d’avance si parfois dans nos articles on s’emporte, si parfois on a envie de crier, de dire haut et fort que le monde n’est pas digne de ce qu’il pourrait être.
Néanmoins je tiens à vous préciser que parfois cette violence verbale n’est pas vaine ; elle est le fruit d’une réflexion. Elle devient parfois nécessaire quand il s’agit d’évoquer une information choquante, irritante, répugnante, insupportable et donc intolérable.


L’usage de vulgarités permet de contourner, toutes les normes, toutes les valeurs qui sont rattachées à un langage aujourd’hui dépourvu de toute violence et, avec lequel il n’est plus possible d’évoquer une information - source de provoquer les plus grandes rages chez certains- sans que pour autant le vocabulaire formel vienne édulcorer ces évènements.


En fait sans vraiment qu’on s’en rende compte le langage nous démunit de toute possibilité d’exprimer la colère, car, on tombe très vite dans la vulgarité : et alors personne nous écoute.



J’ai donc une question : « On fait comment pour être écouté quand on est un rageux ?»


THOMAS MOGHARAEI

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