On n’a parfois pas d’autres choix que de se laisser faire. Le temps vous presse, le visage d’un passé avenant, d’un printemps mourant. Les seules notes que je joue sont teintées d’une force opaque désagréable; mais elles sonnent fausses. Alors on se recule, on s’éloigne le temps de prendre le temps, bref on veut laisser au temps le temps de vous donner quelques idées. Les jours passent les minutes vous caressent. On aime parler car ils nous écoutent, un peu comme un enfant qui s’endort. Un ver de vin, c’est le verre de trop, vous recrachez, puis, vous en redemandez. Je me couche car le sommeil est fatigué de m’attendre : je le rejoins. Le coussin, le traversin, la couette, la douceur, le sommeil. Encore une fois je m’endors sur quelques un de mes soucis bien personnels, qui par conséquents ne vous intéressent pas, mais votre situation temporaire étant celle du lecteur : vous continuez à lire. La lecture est douce et je vous imagine vous aussi ; deux verres, un rouge et un bleu. Le tout reflète un parapluie de conneries qui les unes avec les autres coulent le long des baleines. Arrivées au bout les gouttes commencent une longue chute. Moi aussi je pleure. J’ai peur de ne plus pleurer, de ne plus voir que le monde est triste car on me force à être heureux. Comme si le mec heureux se trouvait en meilleure posture que le mec triste : encore un présupposé fondé sur une supposition : pléonasme : connard.
T.Msamedi 12 janvier 2008
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