
Ségolène présentait un projet - si vous me permettez d'en parler ainsi - misant à la fois sur la bofitude française et sur une grande partie des femmes nouvellement émancipées qui souhaitaient être représentées. Au final on a découvert une femme trop femme et une bof trop bof, et ce miroir vivant de la société qu'elle jouait si bien en robe blanche a inquiété la belle France qui, non capable de s'assumer comme tel a opté pour la France du pouvoir d'achat.
Le personnage était quand même plus sérieux, plus énergique - motivé par une frénésie du pouvoir qui à l'époque ne semblait pas très inquiétante - et en plus il avait ce dernier avantage qui lui a valu quelques moqueries il était petit. Mais au fond quoi de mieux car à côôté de lui, tous les français semblaient grands et ça, c'est bien…Enfin un slogan superbement réfléchit - « tout devient possible» - qui mêlait à la fois l'espoir du facteur, le côté centriste («pique à tout le monde pour avoir le meilleur») et enfin, l'idée «ès gauche» selon laquelle c'était ensemble que nous allions y arriver.
Bref, on a tous eu la vague impression d'être prit un peu pour des cons, et face à ça on avait quand même envie de poser une question :
«Au fond, la frustration bayrouiste qui lui a valu 18% de l'électorat posait une autre question. Sous prétexte qu'un candidat appartient à un grand parti qui s'est déjà affirmé dans le passé, est-ce possible d'éviter le débat d'idées, une faççon habile de dire officiellement que la social-démocratie et le libéralisme ne sont plus à débattre ?»
THOMAS MOGHARAEI
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